samedi 30 mars 2013



 A PROPOS DU PARC DE L'ERMITAGE...


Aujourd’hui, lundi 25 mars 2013,  nous avons reçu une architecte paysagiste qui fait partie du cabinet qui a été chargé de la création du parc de l’Ermitage. Nous avons profité de l’occasion pour lui poser quelques questions qui nous ont aidé à faire un lien entre ce que nous avions vu  et entendu (de la bouche de Monsieur Barreau, notre guide) lors de notre visite du parc.


Quelle est la différence entre un architecte paysagiste et un paysagiste ?
Le paysagiste est la personne qui réalise les projets, elle travaille avec ses mains.
L’architecte paysagiste est chargé de dessiner le projet, de concevoir le milieu dans lequel il va travailler, dans son ensemble.
L’objectif de son travail est de mettre en valeur l’histoire d’un site, de valoriser un espace vécu.

Quelles ont été les étapes de la création du parc?
Premièrement le cabinet d'architectes paysagistes a répondu à une commande de la Commune de Lormont qui souhaitait remettre ce poumon vert (30 hectares dans la ville) en valeur et l’ouvrir au public.
Cet aménagement s’inscrit dans le projet plus vaste de mise en valeur du Parc des coteaux développé sur Bassens, Lormont, Cenon et Floirac.
A partir de là, il s’agissait  de mettre en cohérence les besoins urbains et ceux du site.
Ensuite, il y a eu un état des lieux par les architectes paysagistes : 
-         La nature s’est réappropriée le site après l’exploitation de la carrière


-         Il y a une grande diversité végétale due à la verticalité du site et à l’exploitation humaine
Puis les travaux ont commencé.
La configuration du site a permis l’exploitation du panorama sur tous  les sites remarquables
-         Le pont d’Aquitaine
-         la Rive Gauche et le méandre de la Garonne
D’autre part, grâce à la création d’un chemin (un escalier), l’aplomb rocheux, la verticalité du site et les éléments géologiques ont été mis en valeur.

L’intervention des architectes paysagistes s’est voulue la plus discrète possible et les matériaux ont été choisis en rapport avec le langage industriel du site.

Entrée du parc par la rue Saint Cricq

vendredi 1 mars 2013

SORTIE AU PARC DE L'ERMITAGE





« Hier j’ai commencé mes courses par une promenade le long de cet admirable demi-cercle que la Garonne forme devant Bordeaux…. La colline vis-à-vis, à une demi-lieue au-delà de la Garonne, sur la rive droite, est faite exprès pour plaire aux yeux. Elle vient se terminer au fleuve, au village de Lormont, à l’extrémité nord de cet admirable demi-cercle »….(Stendhal, 1838).


    Le lundi 21 janvier, nous sommes allés au Parc de l’Ermitage à Lormont, pour apprendre à lire un paysage, guidés par un botaniste.

Il nous a expliqué que le parc se situe sur les coteaux de la Garonne, formés il y a des millions d’années par une fissure ayant donnée naissance à la Rive droite (où se situe le parc) et à la Rive gauche de part et d’autre du fleuve.

Le parc est un paysage humanisé. Il a connu plusieurs vies économiques qui l’ont façonné.
-         Une carrière de calcaire
Photo prise par Laura Poulet
-         Une usine de ciment


Au début des années 2000, le site est devenu un lieu public de loisirs et de détente.
Les élus locaux ont permis avec le concours de paysagistes l’aménagement du parc. 
Plan du Parc de l'Ermitage
 
Des belvédères, on a un point de vue panoramique sur les deux rives, de part et d’autre des méandres de la Garonne.
 Vue du belvédère Sud Ouest
  Vers l’amont, le Port de la lune, c'est-à-dire Bordeaux avec le pont Chaban Delmas,
 les quais, la cathédrale Saint-André et la flèche Saint- Michel.


Schéma réalisé par l'association Terre & Océan 
Interactivité créée par la classe de 6e D


Photo prise par Laura Poulet





  Vue du belvédère Nord Ouest

 Vers l’aval, le pont d’Aquitaine, le quartier Bacalan, Bordeaux Lac, le port autonome de Bordeaux Bassens, la forêt du Médoc.



Schéma réalisé par l'association Terre & Océan 
Interactivité créée par la classe de 6e D


Photo prise par Laura Poulet



Actuellement, le parc de l’Ermitage, situé aux portes d’une grande agglomération est un petit « paradis » de faune et de flore.
  
La visite du parc, nous a appris qu’aucun paysage n’est figé définitivement, qu’il est toujours le résultat de l’interaction des activités humaines

Plan d'eau au pied du coteau
et de la nature.

Érosion naturelle du coteau