samedi 22 juin 2013


ON A MARCHÉ SUR LE PORT DE LA LUNE

Ce matin nous avons eu le plaisir de naviguer sur la Garonne à bord de la navette fluviale TBC.

Pour nous tous, c'était une première et une fois de plus le temps n'était pas avec nous.



Nous avons quand même profité du point de vue, pour repérer et observer ce que M. Barreau nous a expliqué lors de nos précédentes rencontres.

Durant la « croisière » qui nous a menés du pont de pierre au pont d'aquitaine...

 ...nous avons « redécouvert » les deux rives de la Garonne.


 






Le patrimoine architectural de la Rive Gauche : les quais et ses façades du XVIIIe siècle.

la Rive droite:  paysage naturel des bords de Garonne



Notre mission, et nous l’avons acceptée, était de repérer les traces du port industriel encore visibles.


 Depuis le fleuve ou sur les quais, les indices ne manquent pas....


Les rails qui permettaient aux grues qui déchargeaient les bateaux de se déplacer.



Les bittes d'amarrage, ne servent plus désormais, qu'aux bateaux transportant des touristes.






Les piliers du pont transbordeur ...

...qui ne fut jamais terminé.





Les hangars reconvertis  ...


....en zone commerciale


...en centre de congrès et d'expositions



L'entrée des Bassins à flot






Désormais l'activité industrielle du port de Bordeaux est basée en aval du pont d'aquitaine.



Et maintenant un petit jeu de devinettes...


Rive Droite ou Rive Gauche ?


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MERCREDI 12 JUIN 2013

 M. BARREAU NOUS REND VISITE

Monsieur    Barreau, de l'association Terre Océan, est venu nous raconter l'histoire géologique du bassin aquitain car « pour comprendre le paysage actuel il faut savoir comment il s'est formé. »


Ainsi, le calcaire, qui forme l'essentiel du sous-sol de la région, s'est formé il y a des millions d'années lorsque le bassin aquitain était recouvert par un océan.
Le calcaire est une roche sédimentaire, c'est à dire qui se forme par accumulation de matériaux, majoritairement des animaux à squelette calcaire.

Des millions d'années plus tard, les pierres qui ont servi à la construction de la ville, ont été extraites des différentes carrières de la région.




 Si l'on est un peu attentif on peut voir des traces de fossiles sur les façades bordelaises.










M. Barreau nous a également rappelé l'histoire économique du port de Bordeaux, qui n'a cessé de se transformer et de se déplacer (nous l’avions vu lors de notre parcours dans les rues du centre ville) depuis l'antiquité romaine.

La construction des quais, à leur emplacement actuel, ne débute qu’au XIXe siècle et se poursuivra jusque dans les années 30.

Au XXIe siècle, les activités industrielles et commerciales ont été transférées en aval vers Bassens, le Bec d'Ambès et le port du Verdon en Médoc.
Aujourd’hui les quais de Bordeaux servent essentiellement à l'activité touristique.

jeudi 23 mai 2013



  PATRIMOINE BORDELAIS AU FIL DE L'EAU ET DU TEMPS  

 




sur ce plan suivez (en cliquant sur les icones) pas à pas notre itinéraire du jour....

 


dimanche 28 avril 2013

Notre patrimoine Bordelais
 Avant notre première sortie à Bordeaux nos professeurs nous ont demandé de constituer un diaporama de ce qui, pour nous, constitue le patrimoine bordelais.

Voici le résultat.... 

1-Les ponts: car ils sont le lien entre les deux rives de Bordeaux.


2-Le Bordeaux : notre vin est connu dans le monde entier.

3-Le miroir D'eau : car il reflète la plus belle place de Bordeaux : la place de la bourse .


4-Les armoiries de la ville de Bordeaux : Ce sont 3 croissants entrelacés qui représentent le port de la lune de Bordeaux.

5-La Garonne: notre fleuve.


6-Les Girondins de Bordeaux : représente la ville de Bordeaux sur tous les terrains de France et d'Europe.

7-Basilique Saint-Michel : son clocher , séparé de l'église , mesure 114 mètres : c'est le plus haut monument de la région .



Ce travail nous a permis de comprendre que le patrimoine, tout comme les paysages, diffère en fonction de chacun.


samedi 30 mars 2013



 A PROPOS DU PARC DE L'ERMITAGE...


Aujourd’hui, lundi 25 mars 2013,  nous avons reçu une architecte paysagiste qui fait partie du cabinet qui a été chargé de la création du parc de l’Ermitage. Nous avons profité de l’occasion pour lui poser quelques questions qui nous ont aidé à faire un lien entre ce que nous avions vu  et entendu (de la bouche de Monsieur Barreau, notre guide) lors de notre visite du parc.


Quelle est la différence entre un architecte paysagiste et un paysagiste ?
Le paysagiste est la personne qui réalise les projets, elle travaille avec ses mains.
L’architecte paysagiste est chargé de dessiner le projet, de concevoir le milieu dans lequel il va travailler, dans son ensemble.
L’objectif de son travail est de mettre en valeur l’histoire d’un site, de valoriser un espace vécu.

Quelles ont été les étapes de la création du parc?
Premièrement le cabinet d'architectes paysagistes a répondu à une commande de la Commune de Lormont qui souhaitait remettre ce poumon vert (30 hectares dans la ville) en valeur et l’ouvrir au public.
Cet aménagement s’inscrit dans le projet plus vaste de mise en valeur du Parc des coteaux développé sur Bassens, Lormont, Cenon et Floirac.
A partir de là, il s’agissait  de mettre en cohérence les besoins urbains et ceux du site.
Ensuite, il y a eu un état des lieux par les architectes paysagistes : 
-         La nature s’est réappropriée le site après l’exploitation de la carrière


-         Il y a une grande diversité végétale due à la verticalité du site et à l’exploitation humaine
Puis les travaux ont commencé.
La configuration du site a permis l’exploitation du panorama sur tous  les sites remarquables
-         Le pont d’Aquitaine
-         la Rive Gauche et le méandre de la Garonne
D’autre part, grâce à la création d’un chemin (un escalier), l’aplomb rocheux, la verticalité du site et les éléments géologiques ont été mis en valeur.

L’intervention des architectes paysagistes s’est voulue la plus discrète possible et les matériaux ont été choisis en rapport avec le langage industriel du site.

Entrée du parc par la rue Saint Cricq

vendredi 1 mars 2013

SORTIE AU PARC DE L'ERMITAGE





« Hier j’ai commencé mes courses par une promenade le long de cet admirable demi-cercle que la Garonne forme devant Bordeaux…. La colline vis-à-vis, à une demi-lieue au-delà de la Garonne, sur la rive droite, est faite exprès pour plaire aux yeux. Elle vient se terminer au fleuve, au village de Lormont, à l’extrémité nord de cet admirable demi-cercle »….(Stendhal, 1838).


    Le lundi 21 janvier, nous sommes allés au Parc de l’Ermitage à Lormont, pour apprendre à lire un paysage, guidés par un botaniste.

Il nous a expliqué que le parc se situe sur les coteaux de la Garonne, formés il y a des millions d’années par une fissure ayant donnée naissance à la Rive droite (où se situe le parc) et à la Rive gauche de part et d’autre du fleuve.

Le parc est un paysage humanisé. Il a connu plusieurs vies économiques qui l’ont façonné.
-         Une carrière de calcaire
Photo prise par Laura Poulet
-         Une usine de ciment


Au début des années 2000, le site est devenu un lieu public de loisirs et de détente.
Les élus locaux ont permis avec le concours de paysagistes l’aménagement du parc. 
Plan du Parc de l'Ermitage
 
Des belvédères, on a un point de vue panoramique sur les deux rives, de part et d’autre des méandres de la Garonne.
 Vue du belvédère Sud Ouest
  Vers l’amont, le Port de la lune, c'est-à-dire Bordeaux avec le pont Chaban Delmas,
 les quais, la cathédrale Saint-André et la flèche Saint- Michel.


Schéma réalisé par l'association Terre & Océan 
Interactivité créée par la classe de 6e D


Photo prise par Laura Poulet





  Vue du belvédère Nord Ouest

 Vers l’aval, le pont d’Aquitaine, le quartier Bacalan, Bordeaux Lac, le port autonome de Bordeaux Bassens, la forêt du Médoc.



Schéma réalisé par l'association Terre & Océan 
Interactivité créée par la classe de 6e D


Photo prise par Laura Poulet



Actuellement, le parc de l’Ermitage, situé aux portes d’une grande agglomération est un petit « paradis » de faune et de flore.
  
La visite du parc, nous a appris qu’aucun paysage n’est figé définitivement, qu’il est toujours le résultat de l’interaction des activités humaines

Plan d'eau au pied du coteau
et de la nature.

Érosion naturelle du coteau